L'apprentissage de l'anglais chez les jeunes enfants
Lors du dernier classement mondial des pays et régions pour leurs compétences en anglais, les Pays-Bas, l’Autriche et le Danemark sont ressortis en tête. Leur point commun ? L’exposition dès le plus jeune âge aux médias anglophones et l’accent mis sur la pratique orale durant les cours. À mesure que les entreprises s’internationalisent, les salariés n’ont d’autres choix que de renforcer leur compétitivité en travaillant leur maîtrise de l’anglais. Mais si les nouvelles générations évitaient de se retrouver plus tard confrontées à des obstacles professionnels ? Le secret ne réside-t-il pas dans l’amélioration des méthodes d’apprentissage de l’anglais chez les jeunes enfants ?
L'exposition aux médias anglais dès le plus jeune âge
En France, nous aimons les doublages. La raison provient du fait que nous avions une audience plus large et donc un budget plus élevé pour investir dans des doublages de qualité. Les français se sont donc habitués et même attachés aux voix doublées de leurs acteurs préférés ; impossible de ne pas reconnaître la « fausse » voix de Jim Carrey, celle de Leonardo Dicaprio ou encore de Chandler de la série Friends.
De l'anglais au français
Les petits Néerlandais par exemple, eux, sont exposés à leurs dessins animés, aux films et même aux émissions TV en anglais. Et c’est un excellent moyen d’habituer leurs oreilles à la langue. Aujourd’hui nous prenons conscience de la dangerosité de l’excès d’utilisation des écrans pour les petits, mais leur utilisation modérée peut être utile si les dialogues sont en anglais. Les enfants répètent, s’approprient les mots et les expressions. Leur crainte d’apprendre une nouvelle langue est ainsi largement réduite. Quand votre enfant apprécie un programme, il aime le visionner encore et encore ; si vous êtes parents, vous connaissez forcément au moins un dessin animé par coeur. L’idéal est donc de lui faire visionner une fois en anglais, une fois en français pour permettre à l’enfant de faire les connexions entre les mots des deux langues.
L'interaction pour apprendre l'anglais
L’autre secret des pays en tête du classement du niveau d’anglais est l’interaction humaine. C’est la combinaison de l’écoute quotidienne de la langue et la pratique de celle-ci qui sont les clés pour un bon apprentissage de l’anglais. L’écoute de médias en anglais est un très bon outil pour développer l’oreille mais n’est pas suffisant pour développer l’aisance à l’oral. Faire parler votre enfant en anglais le plus souvent possible l’aidera beaucoup.
En Finlande par exemple, il est plus important que le message soit compréhensible plutôt qu’il soit grammaticalement parfait. Les professeurs incitent les jeunes enfants à s’exprimer un maximum à l’oral, lors d’ateliers intensifs. La pratique de l’écrit se fait plus durant les exercices à faire à la maison où les enfants peuvent prendre le temps qu’ils souhaitent pour intégrer les règles de conjugaison ou grammaire. En outre, ils utilisent des petits contes grammaticaux amusants ; nous le savons aujourd’hui, la mémorisation se fait beaucoup mieux en prenant du plaisir !
Apprendre l'anglais au delà de l'école
Pour intégrer une seconde langue, un enfant doit y être exposé au minimum 25% de son temps. Malheureusement, en France, les méthodes basiques d’apprentissage à l’école ne suffisent pas pour acquérir le niveau d’anglais exigé aujourd’hui par les entreprises et, plus globalement, la mondialisation. Pour ne pas laisser votre enfant avoir une pratique passive de l’anglais, vous pouvez lui proposer un séjour en immersion où il pourra dialoguer avec des anglophones, à son rythme, dans un cadre ludique où la peur de s’exprimer et de se tromper s’envolera très rapidement.